À propos d’un fichier de 600 artériopathes des membres inférieurs décédés : cause du décès, durée de la maladie, morbi-mortalité athéromateuse et analyse des facteurs de risque - 25/02/16
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Résumé |
But |
Étude rétrospective d’un fichier de six cents artériopathes des membres inférieurs décédés.
Méthodes |
De 2003 à 2013, on a inclus des artériopathies des membres inférieurs lors de leur cure thermale à Royat. En décembre, ils sont interrogés par courrier s’ils n’ont pas été revus l’année précédente.
Chaque année, on note l’évolution des facteurs de risque et l’apparition d’autres pathologies.
À chaque annonce de décès, la famille ou les médecins sont sollicités pour en faire connaître la cause.
Les 600 premiers sont analysés dans ce travail.
En effet, au bout de 30ans, fin 2015, 600 patients étaient décédés. Ils étaient de 86 départements différents avec 6 % d’immigrés.
Résultats |
Les hommes sont 83 %, les femmes 16 %. Soixante-sept pour cent marchent au moins une heure par jour. Seulement, 21 % fument jusqu’à leur mort.
Facteurs de risque : tabac, 81 % ; dyslipidémie, 45 % ; diabète, 22 % ; HTA, 63 % ; hérédité, 37 % minimum.
Causes du décès :
– origine cardiovasculaire : 53 % (64 % dans les cinq premières années) dont infarctus du myocarde : 10 % et mort subite : 17 % ;
– origine tumorale : 31 % (53 % gorge et poumons).
Morbidité coronarienne |
Trente-trois pour cent étaient coronariens avant l’artériopathie, 27 % après : à la fin de leur vie, 43 % n’avaient pas de cardiopathie ischémique. Vingt-sept pour cent ont fait un infarctus du myocarde (15 % découverte électrique). Trente-deux pour cent sont une cause directe du décès dont trois postopératoires.
Un quart ne sont pas polyartériels à la fin de leur vie.
Discussion et conclusion |
Durée de vie abrégée ? Les courbes de survie seront présentées : 82 % à cinq ans, 53 % à dix ans, 30 % à 15ans et 15 % à 20ans. La maladie dure 12,27 années et chez les femmes, 11,27, c’est-à-dire que le concept du raccourcissement de la durée de vie chez l’homme est remis en cause. Les hommes n’ont pas de durée de vie abrégée, sans doute grâce à l’arrêt du tabac et aux marches quotidiennes.
Les amputations de cuisses et de jambes ne sont que de 3 % et de 2 % pour les orteils et l’avant-pied, c’est-à-dire des chiffres plus réduits dans cette population non hospitalière.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Artériopathies, Morbi-mortalité
Plan
Vol 41 - N° 2
P. 130-131 - mars 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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